Une vie de sédentinérant

Quelle chance inouïe ce mode de vie,
À chaque itinérance au sortir de mes nuits,
Allongé quelque part sur cette terre,
Où l’espace d’une nuitée je suis le propriétaire.

L’errance,
Cette vive sensation d’allégresse,
Où les bivouacs riment avec l’ivresse,
Un profond sentiment d’être libre,
Comme apôtre au champ de mon équilibre.

Bouger au gré de mes envies,
Sous un vent de liberté.
Rêver et chevaucher
Un mantra pour la vie.

À vélo, en canoë, à pied ou à cheval,
Quel est donc le principal ?
Vivre, s’extasier, rencontrer et contempler.
S’ouvrir, sourire, en chier et oser.

L’aventure,
Ma peinture,
Celle que je dessine au fil des années,
Ne cesse de me faire jubiler.

J’aime qualifier l’itinérance comme une malicieuse beauté,
Elle qui te fait aimer la simplicité,
Qui gratifie le moindre effort d’un bénin confort,
Et rend les chemins aussi précieux que l’or.

Sur le dos de ma jument Valse,
Je m’extase à corriger ma syntaxe,
Simplement deux, trois vers,
Au détour de quelques verres,
Au milieu de cette nature peinte en vert.

Ma vie se poursuit

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