Le Pays de Caux et sa côte d’Albâtre

Le sirop d’érable parfume le port du Havre,
Des containers, s’évaporent les arômes d’ailleurs.
Épices d’Inde ou poivre du Vietnam rejoignent cet havre,
Où wagons et camions les conduisent chez nos traiteurs.

Par Etretat et ses falaises, le Pays de Caux dévoile sa cote d’Albâtre,
Où le silex et le lin font la richesse des Cauchois.
De Fecamp à Dieppe, la vie me parle, je la reçois,
Quand le vent du Nord joue son théâtre et frappe au milieu des prairies verdâtres.

Les mots soulagent un cerveau en nage,
Submergé par les pensées, comme une haute marée.
L’eau coulante et le vent soufflant apaisent un être angoissé,
Quand une simple idée peut être transformée en un long voyage.

Le temps alourdit, le cœur enrichi, Veules-les-Roses,
Jolie douceur des villages où nous sommes des oiseaux de passage,
L’aventure, un paysage, une image, jusqu’à la nouvelle page,
Normandie, nous te quittons en apothéose sur cette prose.

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