Sur le Canal de Nantes à Brest

De Redon à Pontivy,
L’Oust a naturellement creusé son lit,
D’année en année l’ingénierie l’a canalisé,
Pour faire vagabonder péniches et mariniers.

1858, date d’un projet achevé,
Où sacrifiés furent forçats et prisonniers,
De l’une des folies Napoléonienne,
Qui unifia nos terres païennes.

Sur le calme plat du canal,
Café rime avec lueur matinale,
M’occupent les mots en itinérance,
Ou lenteur obstrue toute diligence.

Tu me glisses au cœur de l’Argoat,
Jour du solstice d’été, agréable est le bivouac,
Résonne le bruit chantant des oiseaux,
À l’aube d’une nouvelle journée en bateau.

Ramer ramer,
Découvrir et éveiller ma curiosité,
Contempler et créer au quotidien,
Quand le voyage est l’école du lien.

De Nantes à Brest,
De bief en bief,
D’écluse en écluse,
Le calme et les effluves,
S’emportent avec toi,
Les histoires d’autrefois.

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